Le salon a lieu dans l’Abbaye Saint Nicolas, un très bel endroit où nous sommes conduits par plusieurs voitures venues nous chercher à la gare. A l’arrivée, nous avons la surprise de constater que nous sommes répartis sur 3 salles différentes : la pièce principale regroupe les auteurs qui passent par le libraire – c’est là aussi où sont installés Michel Hidalgo, J.F Kahn, et quelques autres auteurs connus. Les auteurs Jeunesse sont dans une autre salle, quant à moi je me dirige dans « Le parloir », salle attribuée aux auteurs indépendants, où je me retrouve avec une dizaine d’autres auteurs. En pénétrant dans ce petit carré, je fais un peu la grimace, je me sens reléguée au second plan. Très vite j’interroge mon voisin de gauche : - Vous aussi vous êtes autoédité ? - Non, mais mon éditeur a négocié de ne pas passer par le libraire ; en contrepartie, les livres ne sont pas commandés, c’est moi qui les apporte. Tous ceux qui sont là ne donnent donc pas de commission au libraire. Par contre, comme me confirme mon voisin, ils sont du coup placés à l’écart du grand public, qui risque d’être très présent dans la grande salle, et de nous oublier, ou nous snober après avoir vu les « grands ». Ni une ni deux, je me lève pour aller à la rencontre de la libraire : après tout lorsqu’elle m’a téléphoné pour savoir comment commander mes livres, je lui ai expliqué mon fonctionnement – j’apporte mon stock et je repars avec ce qui reste, mais cela ne m’empêche pas de passer par la librairie pour lui verser sa commission ; étant invitée cela ne me pose pas de problème, il faut bien une contrepartie qui me parait normale et que j’accepte volontiers. Je me rends donc dans la salle principale, où j’en profite pour prendre Michel Hidalgo en photo en pleine signature, déjà ! Ils ne trainent pas les grands ! Je retrouve Isabelle Rochet, à qui je raconte ma mésaventure, le fait qu’on m’a écartée alors que j’étais prête à faire travailler la libraire. Là-dessus, elle me répond qu’être dans cette salle n’est pas forcément une bonne chose… Quelles sont les règles ? Il n’y en a pas ! Changement d’avis, je ne vais pas voir la libraire… je me retourne à ma place… dans mon petit carré… dans le parloir ! Et là, je me persuade que je suis bien placée, que ceux qui viendront jusqu’à nous viendront POUR NOUS. Et c’est ce qui se passa… Nous ne pouvons pas dire que nous avons eu énormément de visiteurs, MAIS cela m’a suffi pour faire de belles signatures. Et de plus, enlevé le souci de la commission au libraire, j’ai pu proposer des promotions sur des lots, c’est toujours le bon argument pour celui qui hésite entre deux. Je remercie tous mes nouveaux lecteurs et lectrices qui vont me découvrir. C’est la première fois que j’ai vendu un livre sans faire de dédicace – la dame n’en a pas voulu, ???, « Ah bon vous êtes sûre ? » « Oui oui, pas besoin » « Bon d’accord, comme vous voulez »… C’est étonnant, presque frustrant !! Il a fait très beau le matin, j’ai fait plusieurs photos de l’endroit, notamment du cloître, magnifique. Par contre l’après-midi nous avons eu de grosses averses, assombrissant notre petite salle, qui, EN PLUS d’être à l’écart, n’avait pas de lumière !!!!!!!!! Autant dire que plus personne ne venait jusqu’à nous, surtout à partir de 17h30, car bien que le salon ne fermait qu’à 20h, les affiches qui avaient été placardées en ville mentionnait une fermeture à 18h. Pfffff ! Même la grande salle se désertifiait, pas de jaloux ! Quoi de positif ? C’est la première fois que je quitte un salon sans avoir à me dépêcher de ranger, ma valise était bouclée avec mes petits restants dès 18h30, alors que nous avons quitté l’endroit à 19h30. Retour à la gare pour notre train de 20h31, qui est supprimé, nous devons attendre celui de 20h55. Sympathiques, nos gentils organisateurs nous proposent un tour de la ville, pour nous faire patienter : Verneuil sur Avre est une très jolie petite ville, où je retournerais volontiers pour un prochain salon. Ben oui, vous l’avez compris, malgré les hics et mon appréhension de départ, j’ai encore vécu une belle expérience de salon. Vivement le prochain : ce sera en septembre, mais j’ai plusieurs options et l’endroit n’est pas encore confirmé.
LE MONDE DES LIVRES ET DE L'ECRIT....
Livre auto-édité. 220 pages. Quand le choix vous est donné ENTRE revenir, ou continuer à partir... Mariette est anéantie à l'annonce des résultats qu'elle attendait avec anxiété: l'enfant ...
http://leslivresetlemonde.blogspot.fr/2014/06/le-grain-de-riz.html
Merci à Eric Varin de m'offrir une visibilité sur son blog.
~~Salon de EU (77) le 17 mai 2014 :
Euuuuuuuhh la journée commence sous de mauvais auspices : arrivés à la gare de Abbeville après un voyage de deux heures, personne ne nous attend à la gare à 9h, la navette annoncée n’est pas là… Pas grave elle va arriver ; il fait beau, nous patientons au soleil en devisant joyeusement ; nous sommes huit auteurs : Krystin et Laurent avec qui j’ai fait le voyage, et d’autres avec qui nous faisons connaissance devant la gare, en attendant la navette.
Mais elle n’arrive pas. L’un de nous se décide à appeler, et nous continuons à attendre. Je rappelle une demi-heure plus tard, et là on me dit que tout le monde court dans tous les sens du côté des organisateurs, pour comprendre ce qui se passe, et surtout pour trouver quelqu’un qui viendrait nous chercher. Cela fait 17 ans que ce salon a lieu, jamais pareil couac n’est arrivé. Finalement nous montons dans deux taxis appelés par l’un de nous, il est quand même 10h20 ! Eu est à une demi-heure de route, hop roulons ! On nous avait dit, avant le jour J, qu’il n’était pas plus mal que nous arrivions en avance (le salon ouvrant à 10h), cela nous laisserait le temps de boire un petit café, manger un petit croissant… c’était bien la peine de nous mettre l’eau à la bouche, en arrivant à 11h15 on ne pense plus à savourer un petit déj.
Ambiance bon enfant, personne ne s’est énervé, cela aurait servi à quoi ? Pourquoi gâcher son énergie à ressasser le négatif ? Je plaque mon éternel sourire salon sur les lèvres en m’installant, et à 11h30 deux livres m’ont déjà quittée… Un petit tour de la grande salle, il y a du monde que je connais, c’est toujours un plaisir de se retrouver.
12H30 arrive à grands pas, et la matinée ne s’est pas mal passée du tout, le retard et le désagrément du matin sont donc vite oubliés, en tout cas pour ce qui me concerne : d’autres ont eu d’autres désagréments, comme celui de devoir subir un certain sans-gêne d’une poignée d’auteurs qui ont décidé d’avancer leurs tables pour être plus au niveau de l’allée, bloquant ainsi l’accès à d’autres auteurs qui se sont du coup trouvés en retrait. Une telle chose n’aurait pas dû être acceptée par les organisateurs… mais l’a été.
Très bon moment de partages et de rigolade avec mes amis de table, et le repas fut bon. L’après-midi est passé bien vite aussi, d’autant que le salon fermait à 18h, mais que nous devions repartir à 17h, pour retourner à la gare reprendre le train de retour de 18h09. Départ donc précipité, c’est le moment que je déteste dans les salons… ranger en quatrième vitesse parce que je m’y prends toujours à la dernière seconde.
En résumé : EU est un bon salon, je ne retiens pas leur manqué de début de journée, plutôt que c’est un salon accueillant, et même s’il n’y a pas eu une foule de visiteurs (il parait qu’il y a eu beaucoup moins de monde que l’année dernière), ceux qui sont passés prenaient le temps d’aller voir tout le monde, et leur intérêt pour la lecture faisait plaisir à voir. J’y ai fait de belles signatures, et je me mets volontiers sur les rangs pour une participation à leur 18ème édition, en 2015.
Mes livres sont à présent référencés à la FNAC
http://recherche.fnac.com/SearchResult/ResultList.aspx?SCat=2%211&Search=marl%C3%A8ne+laffarge&sft=1&sa=1
Invitation au salon du livre de Saumur le 13 avril 2014 : mon roman, LE GRAIN DE RIZ, a été accepté, alors qu'habituellement ils n'acceptent pas d'auto-éditeurs.
~~Salon de SAUMUR (54) le 13 avril 2014 : Un Suuuuuuuuuuuuper salon !
Tout commence comme un rêve : à la gare Montparnasse où le RDV est fixé à 7h30, c’est un TGV réservé pour l’occasion qui attend les auteurs – personne d’autre que nous dedans. En bout de quai, une personne de l’organisation nous accueille et nous indique que l’on peut s’installer où on veut, à part dans le wagon dédié aux délibérations du jury pour la remise des 8 prix littéraires. Evidemment, notre choix se porte sur la première classe, où les premiers arrivés sont les premiers servis. Je monte donc dans le wagon choisi, où je n’ai que l’embarras du choix pour la place, car je suis la première de tous à être montée dans le train !
Départ à 8h10. On nous sert des viennoiseries, café, jus d’orange à volonté, et on regarde passer les contrôleurs sans crainte de l’amende parce qu’on n’a pas de billet ! Sensation plutôt agréable. Et ça continue comme un rêve : arrivés à Saumur, des cars nous transportent là où nous allons participer à cette 19ème édition des Journées Nationales du Livre et du Vin. Nous côtoyons des grands comme Mylène Demongeot, Yann Quéfellec, Franz-Olivier Giesbert, et beaucoup d’autres. Je gagne ma place, et mon regard tombe sur l’étiquette du nom de mon voisin - Bernard Werber ! « Oups » me dis-je, « il va me faire de l’ombre le coco ». Ben non, Môssieur n’a pas daigné honorer son stand de la journée – il a vendu quand même ! Quant à moi, je crois que j’étais contente de ne pas le voir ; j’en profitais pour plaisanter avec ceux qui s’arrêtaient à son stand, pour leur dire que pour une dédicace, ce serait plutôt avec moi !!
Salon très fréquenté, et les gens qui viennent le font pour acheter, pas pour la simple balade dominicale – si ça se trouve le fait que l’entrée soit payante ne fait venir que les vrais lecteurs. J’ai donc fait de belles signatures et… j’ai même signé un autographe… Oui Madame, oui Monsieur ! Il y a un début à tout !
13h, déjeuner somptueux dans la « Cathédrale engloutie » au cœur des caves - un moment magique – puis retour au stand pour continuer à signer. J’étais tellement bien à ma place, que je n’ai pas pris le temps d’aller chercher mon « petit cadeau » avec le bon qui m’avait été remis à mon arrivée. Quand j’ai enfin songé à m’en préoccuper, il était trop tard, l’heure de ranger vite fait et de rejoindre le car qui nous attendait pour nous ramener à la gare. J’ai ainsi loupé mon parfum Guerlain, pffff !!...
Le rêve s’achève, un rêve tout éveillée. Pas de photos à montrer, mon appareil photo a fait des siennes, juste après mes vacances où je suis partie dès le lendemain du salon ; il a vidé la carte mémoire. Prochain salon le 17 mai, à EU (76)
Villerupt, je n'irai plus mais...
Côté organisation, rien à redire : tout est fait pour que l'auteur se sente accueilli et à son aise; frais de transport remboursés, une jolie chambre l'attend à l'hôtel Ibis, les repas sont pris en charge, bref on est chouchoutés. Côté visiteurs, c'est autre chose : peu de monde, mais ce n'est pas forcément ce qui empêche les ventes, si le peu qui passe est bon public. A Villerupt, ce n'est pas le cas, ce ne sont pas des lecteurs, ou très peu du peu qui vient ! Plutôt des promeneurs du dimanche, des curieux qui veulent peut-être voir à quoi ressemble un auteur !! Depuis 15 ans que le salon existe, ils devraient pourtant le savoir... Et si l'association Apalva continue ce salon malgré le peu de fréquentation (car en effet chaque année il y a aussi peu de monde), c'est parce qu'elle est très active, et organise des événements mensuels tout au long de l'année; le salon est devenu une tradition. On dit qu'il y a eu environ 350 visiteurs hier; en comptabilisation d'entrées peut-être, mais un bon nombre a dû ne pas aller plus loin que le bar.
Tout le monde a peu travaillé : quelques signatures, mais rien de transcendant. Mais comme toujours, des rencontres, des bons moments de partages d'informations sur les autres salons, à faire absolument ou à éviter, des échanges utiles et agréables. Et pour moi, Villerupt a été l'occasion de revoir un copain de longue date, qui a fait exprès pour moi 50 km aller, 50 retour; merci Thierry Perrin tu es génial. Merci aussi à mon ancienne collègue Fabienne Odeurs d'être passée, cela faisait quelques années, cela m'a fait très plaisir de te revoir.
Voilà, ça sert aussi à ça les salons... aux retrouvailles toujours très émouvantes et chaleureuses.
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